L’e-sport, c’est la contraction du mot anglais “electronic sport”, soit “sport électronique” en français. Il s’agit de pratiquer les jeux vidéos en compétition. Ce marché était estimé à 2,96 milliards de dollars en 2022, à l’échelle mondiale. En France, le chiffre s’élèverait à 50 millions d’euros. Juste pour jouer ?
Est-ce réellement un sport ? Est-ce un vrai boulot pour ces jeunes qui veulent passer “pro” ? On vous explique…
L’e-sport, considéré comme un sport ?
C’est l’éternel débat (récent tout de même). Certains vous diront qu’il ne s’agit pas d’un sport dans la mesure où il se pratique assis sur une chaise confortable, sans réelle activité physique (si ce n’est pour les mains avec lesquelles on joue). D’autres vous diront qu’à partir du moment où il met en activité le corps, même si c’est très cérébral (le cerveau est un muscle) et que les bras sont tout de même moteurs d’actions, c’est un sport. Des millions de personnes le considèrent et en tous cas, et les adeptes de la discipline s’affrontent à travers des tournois qui attirent de grandes marques.
De quoi s’agit-il concrètement ?
Vous voyez tous ces jeunes devant leur écran d’ordinateur ou leur console de jeux, en train de donner toute leur attention et leur énergie pour gagner, seuls ou avec leurs amis ? C’est d’eux dont on parle. Ils jouent face à de vraies personnes, en compétitions. Et tout a commencé grâce aux réseaux sociaux sur lesquels un nouveau type de contenu est apparu, notamment sur Youtube : se filmer en train de jouer aux jeux vidéos. C’est évidemment les joueurs qui gagnent le plus souvent qui ont percé : tous les jeunes joueurs espèrent y trouver des conseils et astuces pour atteindre le même niveau. Et c’est là que le business aurait démarré…
Une industrie qui ne cesse de croître
Si l’on devait donner une date de naissance à l’eSport, ce serait en mai 1997, avec le tournoi d’un jeu vidéo très populaire : le jeu de tir « QUAKE ». Mais depuis le confinement, l’industrie du e-sport a considérablement évolué.
Vous ne le saviez peut-être pas mais l’e-sport est déjà très populaire à l’échelle mondiale. Les plus avancés dans ce monde restent les pays asiatiques qui ont toujours un train d’avance à ce sujet. Avant, la plupart des compétitions se faisaient en ligne, de chez soi. Maintenant il existe des évènements dédiés : de grands tournois regroupant les meilleurs joueurs du monde sur certains jeux vidéos comme League Of Legends, Counter Strike, Fortnite ou Dota 2.
Lors de ces tournois, les joueurs se retrouvent physiquement (mais toujours derrière leur écran), avec du public, des sponsors, etc.
Il s’agit d’un vrai business puisque ces évènements sont retransmis en direct dans le monde entier, regardés par des millions de personnes et ils génèrent beaucoup d’argent. Les primes des vainqueurs sont très motivantes, c’est pourquoi de nombreux jeunes espèrent pouvoir passer « pro » un jour.
Un vrai métier pour les joueurs
Oui ! Être joueur professionnel e-sport, c’est un métier. Ils s’entraînent jusqu’à 16 heures par jour et sont rémunérés pour cela. Ils ont un côté “influenceurs” puisque leur notoriété leur permet de mettre en avant des marques avec lesquelles ils collaborent (des sponsors quoi).
Les joueurs e-sport, aux yeux de leurs fans, sont perçus comme des footballeurs pro par exemple. Certes leurs entraînements restent différents, mais ce sont des stars…
La preuve avec ce petit reportage :
Même les seniors “+” s’y invitent !
Et oui, il existe des compétitions d’e-sport aussi pour les seniors : le Trophée des Seniors organisé par Silver Geek ! Alors bien sûr on parle de compétition amateur, pour les seniors qui participent aux ateliers de l’association Silver Geek. La condition ultime ? Avoir plus de 65 ans ! Les joueurs s’affrontent (très amicalement) sur des jeux Nintendo Wii (vous avez peut-être déjà joué avec il y a quelques années, c’est la console la plus simple à manier) : des jeux de courses de KART, des jeux de sport, etc. Sympa, avec un vrai esprit de compétition (et d’équipe), sans autre limite d’âge. Et les jeunes sont dans le public, comme des petits fous !
L’e-sport n’a pas fini de faire parler de lui. Il divise autant qu’il rassemble : peu de parents sont rassurés par un enfant qui affirme vouloir en faire un métier plus tard. « Je ne joue pas, je m’entraîne! ».
Cela reste l’un des rares secteurs peu touché par la crise et qui reste en constante évolution. Nous ne sommes qu’au début de cette nouvelle ère, et de gros bonnets comme Marc Zuckersberg, le boss de Facebook, semblent y croire très fort puisque ce dernier mise sa fortune sur les METAVERS, ces univers virtuels dans lesquels jeux et business ne font qu’un.
Quand retrouverons-nous les compétitions d’e-sport à la place des matchs de football à la télé ? On dirait que ça ne va pas tarder.
Demandez à votre petit neveu ce qu’il en pense… 😉
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