La vie est faite de rencontres et d’occasions. J’ai eu l’occasion de découvrir le golf avec un ami designer, il y a quelques années. 2 choses m’ont frappées. La première, c’est l’âge des joueurs. On pourrait croire ce sport réservé à une élite âgée, or c’est une vraie activité intergénérationnelle, avec des juniors et des seniors. La deuxième, c’est l’accessibilité de cette discipline. Tout le monde peut en faire. J’ai rencontré récemment Stéphane BARRAS, l’un des meilleurs professeurs de golf du monde. En 5 minutes, il m’a donné envie de retenter l’expérience. Il a eu la gentillesse de partager quelques lignes de son livre pour vous donner 3 bonnes raisons de vous y mettre…

1. Le golf : un sport pour plusieurs motivations

Certaines personnes s’y adonnent pour partager un loisir avec leur conjoint ou un ami, passer davantage de temps ensemble ; d’autres y voient un hobby convivial et apprécient le fait d’être affiliés à un club dont l’activité est avant tout liée à un groupe. C’est l’occasion de resserrer des liens amicaux et d’en créer de nouveaux, autour d’une occupation commune. La notion de groupe dans un cadre tel que le nôtre revêt son importance. Elle permet de s’extraire d’une routine quelquefois aliénante, d’oublier pour un temps les obligations du quotidien et, “last but not least” (dernier mais pas des moindres), de s’aérer le corps et l’esprit. 

Certes, il y a les camarades, mais il y a surtout soi-même et l’on aimera aussi le golf pour la possibilité qu’il offre de ne penser qu’à soi. On entend parfois des commentaires qui peuvent surprendre le néophyte mais traduisent cependant des réalités bien vivantes. Ainsi, un tel vous dira que c’est en golfant dans le calme de la nature qu’il a trouvé la clé d’un problème qui le turlupinait depuis des lustres ; alors qu’un autre s’y ressource de fond en comble et recharge ses batteries à bloc.  

2. Des découvertes

Le rendez-vous du golf favorise trois découvertes majeures : la nature, les autres, et soi-même. Dès que le joueur franchit l’enceinte qui lui est réservée, il est projeté dans un espace de verdure privilégié, propre à la contemplation et à l’émerveillement. Il évolue au sein d’un univers de tranquillité et de silence qui le régénère en profondeur. La quiétude y est presque palpable, une propreté virginale rayonne partout et le regard est purifié par ce qu’il contemple. Les vers de Charles Baudelaire nous reviennent en mémoire : « Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté ». Ces vastes pelouses garnies de fleurs et de plantes multiples, entrecoupées d’arbres, offrent un panorama enchanteur incitant au respect et à la courtoisie. Plus n’est besoin de courir à tort et à travers, de se presser en vain. Ses pensées sont libres comme le vent, l’esprit est à l’écoute de tout ce qui vit et vibre. Ici l’agitation devient inutile, presque sacrilège. La nature à perte de vue a un côté enivrant qui invite à une rêverie fertile. Le golf c’est aussi apprendre à observer les variations de climat en toute saison afin d’en évaluer les incidences. Le joueur se grise facilement d’un “green” (le terrain de golf), lorsqu’il en jauge sa souplesse. Il savoure l’odeur subtile d’un “fairway”, où devrait tomber toutes les balles bien jouées. Il regarde en esthète le “rough”. Les sensations et mouvements du corps sont affinés dans cet environnement idyllique. Précisons, à ce titre, que le golf est l’un des rares sports où nos cinq sens travaillent en permanence. Aussi, la diversité des gens que l’on rencontre au sein d’un club est proprement étonnante. Quasiment nulle part ailleurs que dans un club de golf, on ne côtoiera des peintres, acteurs, diplomates, politiciens, écrivains, magnats de ceci ou de cela, et gens normaux, comme nous. Les mélanges de genres sont ici concevables. La communauté d’intérêt ou plutôt de passion facilite les relations avec une aisance particulière. Il serait impossible d’établir une galerie des personnages bigarrés qui le fréquentent et ces différences constituent un enrichissement personnel incomparable.

3. Spectacle

N’avez-vous jamais suivi un grand tournoi de golf ? Le spectacle ne laisse pas une minute de répit. Imaginez-vous dans une arène de soixante hectares où plus de cent professionnels accomplissent leur art en même temps. En soi, cela vaut déjà le coup d’œil. Vous vous déplacez à votre guise, où bon vous semble ; vous suivez l’un des joueurs à l’œuvre jusqu’à devenir son ombre, vous le talonnez de si près que vous devrez vous abstenir de bouger, presque de respirer, pour ne pas nuire à sa concentration. Vous vous sentirez son complice. Le vrai but de l’exercice est de vous imprégner de sa classe et, n’ayons pas peur des mots, de la grâce des gestes du golfeur en action. A la fin des épreuves, quand tout sera terminé, vous pourrez vous exhiber à votre tour sur le même parcours. Pour votre propre plaisir, et celui de ceux qui vous accompagneront…

Extrait de « La Différence », manuel par Stéphane Barras.

https://www.editions-carte.ch/editions/difference-976.html

Vous voulez en savoir plus ?

Le site de la Fédération Française de Golf est très complet. Initiation, premières leçons, matériel, équipement, accès aux infrastructures, sur quel type de parcours débuter… Il vous donnera les premières infos sur ce qu’il vous en coûtera et comment gérer vos priorités. Il intègre aussi une carte vous permettant de trouver des clubs près de chez vous. 

A Paris, j’ai fait mon initiation à LONGCHAMP, sur une matinée avant un excellent brunch sur place. En Aquitaine, le Golf de Lacanau me donne envie de prendre un coach pour la journée. Sur Strasbourg, les terrains ne manquent pas, il faut juste en trouver un ouvert aux essais. 

Et si vous voulez des conseils de pro, je peux vous partager les coordonnées de Stéphane BARRAS. Il vous suffit de nous envoyer un mail.

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