Jean Giono disait “Si tu n’arrives pas à penser, marche. Si tu penses trop, marche. Si tu penses mal, marche encore. Il avait bien raison ! Si vous souhaitez garder la forme sans pour autant tuer vos articulations, optez pour ces sports agréables qui vous feront voir du pays tout en entretenant votre corps. Marche sportive, nordique, randonnée… Les accros deviennent même parfois des backpackers (“porteur de sac à dos“, autrement dit, des bourlingueurs qui parcourent monde avec un sac à dos), comme de nombreux jeunes, après leurs études. Comment choisir la bonne cadences ? On vous aide…

La marche sportive : pour bien démarrer

Pour les débutants, c’est parfait ! La différence avec une marche classique qui se compare à une balade, c’est la vitesse. Vous marchez rapidement à une allure allant de 6 à 8 km/h contre 4 ou 5 km/h pour une balade.

Vous pouvez l’effectuer seul ou en groupe, en ville ou à la campagne. Il n’y a ni règles ni contraintes ! L’équipement est aussi minime puisqu’il vous faut seulement de bonnes baskets et une tenue dans laquelle vous êtes confortable pour faire du sport.

La marche nordique : la plus tendance

La grande particularité de cette marche est qu’elle se pratique avec des bâtons spécifiques. Ils ont pour but d’aider à se projeter plus facilement et rapidement vers l’avant ou vers l’arrière, ce qui rend la marche plus sportive puisqu’elle incite au dynamisme et active un peu plus les bras. Une séance de marche nordique dure généralement entre 1h30 et 2h et équivaut à un petit footing sans douleurs articulaires ! Vous pouvez faire moins, on ne vous en voudra pas. D’autant que c’est pas plus intense en terme de “cardio” (sans pour autant être dangereuse pour le cœur. C’est pour cela qu’elle se déroule en 4 temps : échauffement, marche, renforcement musculaire et étirements. 

C’est un sport qui se pratique souvent en groupe, il existe de nombreuses associations partout en France. Même si elle compte beaucoup d’adeptes citadins, il conseillé de pratiquer la marche nordique à la campagne, pour une meilleure liberté de mouvement (se cogner aux passants en voulant se partager le trottoir est plutôt embêtant). Le paysage n’en sera que plus beau.
Enfin, il vous faut de bonnes chaussures ! Rendez-vous dans un magasin de sport pour vous faire conseiller par un spécialiste, car vous aurez besoin de baskets confortables, adaptés à cette pratique et à la surface sur laquelle vous marchez (bitume ou chemins de campagnes, à vous de voir).

La randonnée :

Certains d’entre nous ont découvert la pratique en famille au Club Vosgien (un très gros club de randonneurs alsaciens), d’autres l’ont découvert en Corse, en vacances, avec l’UCPA… Ce qui est top avec la rando, c’est qu’on peut en faire partout et à tous les rythmes.

  • La randonnée classique : Sentier bien tracé, terrain plat ou presque, peu de risques de chutes. La bonne vieille rando n’a aucune exigence, si ce n’est de celle de supporter l’air pur, les insectes qui se balladent en pleine nature, le port de baskets. On peut mettre une bonne paire de chaussures montantes mais ce n’est pas indispensable, surtout sur des chemins tout tracés. Les plus tête en l’air apprécieront même de pouvoir la pratiquer sans carte d’orientation.
  • La randonnée en montagne : Sentier avec tracé ininterrompu, terrain parfois raide, un risque de chute non exclu. Pour celle-ci, prévoyez donc des chaussures de trekking. Chevilles fragiles, réfléchissez à 2 fois avant de vous lancer : il faut avoir le pied sûr et souvent un peu de capacités d’orientation (ou alors partez à plusieurs avec quelqu’un qui sait vraiment se servir d’une carte et d’une boussole, nous, on est pas très bons dans cette discipline).
  •  La randonnée en montagne exigeante : Là ça devient costaud. Sentier pas forcément visible, il peut y avoir des passages avec des chaînes ou des cordes ou encore des risques de chutes de pierres. C’est l’aventure. Mais en général, c’est pour mériter un splendide panorama une fois arrivé. Une paire de mitaines ne sera pas trop : il est conseillé de s’aider de ses mains pour s’appuyer dans les zones étroites. Prévoyez définitivement de très bonnes chaussures de trekking. Le pied devra être sûr, et une première expérience d’orientation en montagne sera un plus.
  • La randonnée alpine : Là on ne blague pas, prenez un guide, ce sera plus sûr… Les traces manquent parfois, s’aider de ses mains pour avancer est parfois nécessaire, il faut être familiarisé avec les terrains exposés. C’est pour cela qu’il faut de très bonnes chaussures de trekking, savoir analyser un terrain et s’orienter facilement. Ce qui rebute les néophytes en général : il est difficile de se replier si le temps est mauvais.
  • La randonnée alpine exigeante : Il y a peu de traces, cela demande des petites notions d’escalade, le terrain est exposé et il y a un fort risque de chute. Il faut donc de très bonnes chaussures de montagne, une très bonne analyse de terrain et une très bonne capacité d’orientation. Mais également bien connaître la montagne et savoir manier un piolet et de la corde.
  • La randonnée alpine difficile : Pour les plus fous… sans traces, demande de l’escalade, non balisé, très exposé, risque de chute accru, excellente capacité d’orientation, expérience alpine confirmée, et très bonne utilisation du matériel d’alpinisme. A faire accompagné de pro, après un solide entraînement, ce sera plus sûr.

On avoue, on ne pensait pas avant d’écrire cet article trouver autant de variétés de marche. Ceci dit, tout le monde peut y trouver son compte !

Les backpackers, alors, c’est quoi ?

C’est un mouvement aussi discret que puissant. Discret, sans doute parceque c’est une démarche personnelle et intimiste. Beaucoup de jeunes décident pendant leurs études ou juste après, de parcourir le monde avec un simple (gros) sac à dos. Un vol charter pour le bout du monde, une bonne paire de Salomons aux pieds, et un iphone avec batterie(s) additionnelle(s) dans la poche, nos jeunes “routards” ont une vision du voyage loin du tourisme de masse. Un gros sac-à-dos, du courage, un esprit débrouillard et une soif de découverte, il n’en faut pas beaucoup plus. D’ailleurs ça tombe bien car quand on est étudiant on a généralement très peu d’argent ! Dormir dans une auberge de jeunesse, une grange, chez l’habitant, voire même à la belle étoile (là où il fait assez chaud)… Ce qui était un mode de randonnée “marginal” est devenu “mainstream” (commun) grâce aux réseaux sociaux et à des émissions comme “J’irai dormir chez vous !” d’Antoine de Maximy !

Souvent mal jugés

Comme dans toutes les pratiques, certaines personnes dépassent les limites ou font mal les choses. Et tous les backpackers en subissent les conséquences. Si vous voulez vous y mettre, lutter contre les clichés et donner une bonne image du mouvement : respectez les populations locales, évitez de négocier tous les prix, préservez l’environnement (attention aux déchets laissés en chemin)…

À la recherche d’authenticité 

Avant tout, les backpackers cherchent à revenir à l’essentiel. Partir avec peu, et revenir “riche”. Riche de nouvelles expériences, de nouvelles cultures, de nouvelles découvertes… Ils se dirigent donc vers des destinations à bas prix, des logements low cost, et c’est de même pour les transports (beaucoup de backpackers font de l’auto-stop).

Alors, et vous ? Qu’est-ce qui vous tente le plus ?

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